Maladies courantes chez les enfants : quelle est la plus fréquente ?

Les jeunes enfants sont souvent confrontés à diverses maladies. Chaque année, les pédiatres voient défiler des cas variés, allant des rhumes aux infections plus sérieuses. Identifiez les maladies les plus courantes chez les enfants pour mieux les prévenir et les traiter.

Parmi ces affections, une en particulier se démarque par sa fréquence et son impact sur le quotidien des familles : le rhume. Cette infection virale touche les voies respiratoires supérieures et entraîne des symptômes tels que la toux, le nez qui coule et parfois la fièvre. Les parents doivent rester vigilants face à cette maladie si répandue.

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Les maladies infantiles les plus courantes

Certaines maladies infantiles reviennent régulièrement dans les cabinets médicaux. Leur connaissance permet de mieux les appréhender et de prendre les mesures adéquates.

La varicelle est une maladie d’origine virale très contagieuse, fréquente chez les enfants de moins de 10 ans. Elle se manifeste par de la fièvre et des éruptions cutanées.

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La rougeole est aussi très contagieuse et peut entraîner des complications neurologiques. Les symptômes incluent une forte fièvre, une toux et des éruptions cutanées.

Les oreillons touchent surtout les enfants en fin d’hiver et au printemps. Cette maladie se caractérise par des maux de tête, de la fièvre et une inflammation des glandes salivaires.

La rubéole, qui se développe généralement entre 5 et 9 ans, provoque fièvre et éruptions cutanées.

La coqueluche est une maladie respiratoire d’origine bactérienne, marquée par une toux convulsive. Cette infection peut se dégrader en pneumonie.

Les maladies diarrhéiques sont aussi fréquentes. L’accès à l’eau potable et l’hygiène des mains peuvent réduire de plus de 40 % les décès liés à ces affections.

Encore très présente en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, la pneumonie reste la maladie infantile la plus mortelle chez les enfants de moins de 5 ans. Elle entraîne toux, fièvre et difficultés respiratoires.

La bronchiolite, infection des petites bronches, équivalent d’un rhume chez l’adulte, et la rhinopharyngite, infection des voies respiratoires supérieures, sont des pathologies bien connues des médecins.

La gastro-entérite est une infection du système digestif causant nausées, vomissements, crampes abdominales et parfois diarrhée.

Les symptômes et complications possibles

Les maladies infantiles se manifestent par une variété de symptômes, souvent spécifiques à chaque pathologie. Comprendre ces signes permet de réagir adéquatement.

La varicelle cause fièvre et éruptions cutanées, tandis que la rougeole peut entraîner des complications neurologiques. Les oreillons provoquent maux de tête, fièvre et inflammation des glandes salivaires. La rubéole se caractérise par une fièvre légère et des éruptions cutanées.

La coqueluche se manifeste par une toux convulsive pouvant évoluer en pneumonie. Les maladies diarrhéiques conduisent souvent à la déshydratation, un danger majeur pour les jeunes enfants. La pneumonie engendre toux, fièvre et difficultés respiratoires, et reste une cause de mortalité infantile élevée.

• Bronchiolite : inflammation des bronchioles, respiration difficile, hospitalisation possible.
• Rhinopharyngite : augmentation de la température, écoulement nasal, éternuements, fatigue.
• Angine : mal de gorge, démangeaisons, douleurs à la déglutition.
• Otite : douleur dans l’oreille, souvent associée à une infection respiratoire.

Les symptômes de la gastro-entérite incluent nausées, vomissements, crampes abdominales et diarrhée. Ces manifestations nécessitent une attention particulière pour prévenir la déshydratation, fréquente chez les jeunes enfants.

Prévention et vaccination

Pour contrer les maladies infantiles, trois axes de prévention s’avèrent essentiels : vaccination, hygiène et traitements médicamenteux.

L’UNICEF, premier opérateur de la vaccination mondiale, a permis de vacciner 760 millions d’enfants entre 2002 et 2022, sauvant ainsi plus de 13 millions de vies. Chaque année, la vaccination protège 2 à 3 millions d’enfants contre des pathologies mortelles. Parmi les vaccins phares, le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et le vaccin DTC (diphtérie, tétanos, coqueluche) jouent un rôle fondamental.

• Le vaccin contre le rotavirus prévient les maladies diarrhéiques.
• La vaccination contre la pneumonie réduit les risques de complications graves.

L’hygiène reste une mesure préventive clé. L’accès à l’eau potable et le lavage régulier des mains à l’eau et au savon diminuent de plus de 40 % les décès liés aux maladies diarrhéiques. Dans ce contexte, l’éducation à l’hygiène représente un pilier fondamental de la santé publique infantile.

Les traitements médicamenteux, prescrits par des professionnels de santé, complètent ces mesures préventives. Les antibiotiques, par exemple, sont essentiels pour traiter la pneumonie, tandis que des antiviraux peuvent être nécessaires pour certaines infections virales. La coordination entre vaccination, hygiène et traitements médicamenteux forme la base solide d’une prévention efficace contre les maladies infantiles.

Quand consulter un médecin

Certaines maladies infantiles nécessitent une attention médicale urgente. La pneumonie, par exemple, exige un traitement antibiotique rapide pour éviter des complications graves. Les symptômes à surveiller incluent une toux persistante, une fièvre élevée et des difficultés respiratoires.

Pour la rhinopharyngite, bien que souvent bénigne, une consultation s’impose si l’enfant présente des signes de complication ou si les symptômes persistent. Le traitement par LinfoVir® Plus peut être nécessaire pour soulager l’inflammation et les écoulements nasaux.

• Fièvre persistante au-delà de 3 jours
• Éruption cutanée non diagnostiquée
• Sécrétions nasales purulentes
• Difficultés respiratoires
• Toux convulsive

Les maladies diarrhéiques peuvent rapidement mener à une déshydratation sévère, particulièrement dangereuse chez les jeunes enfants. Les signes de déshydratation incluent une faible production d’urine, de la léthargie et une sécheresse buccale. Une hydratation adéquate et parfois une consultation médicale pour des solutions de réhydratation orale sont indispensables.

La rougeole, les oreillons et la rubéole requièrent une vigilance accrue en raison de leurs complications potentielles. Une fièvre élevée, des maux de tête sévères ou des douleurs abdominales doivent alerter les parents et conduire à une consultation rapide.